Dans les coulisses du LABOM d’Amarok Biotechnologies, Charlotte Balzinger, ingénieure responsable, et Hugo Micheletti, technicien référent, travaillent main dans la main pour assurer la sécurité alimentaire des produits de la région de Saint-Malo. À travers cette interview, ils nous dévoilent le quotidien d’un laboratoire où expertise et proximité sont les maîtres mots.
Q : Pouvez-vous nous parler des activités principales du LABOM d’Amarok Biotechnologies ?
Charlotte Balzinger : Nous nous spécialisons dans les analyses microbiologiques et environnementales, cruciales pour garantir la sécurité alimentaire et la qualité des produits de nos clients, principalement des conchyliculteurs et restaurateurs de la région de Saint-Malo. Nos tâches quotidiennes incluent la recherche de pathogènes et de salmonelles dans les produits agroalimentaires, ainsi que l’accompagnement des entreprises pour la mise en place et le suivi des systèmes de gestion de la sécurité alimentaire, comme l’HACCP. Nous sommes très fiers de notre rôle dans la chaîne de sécurité alimentaire locale.
Q : Qu’est-ce qui distingue le LABOM d’Amarok des autres laboratoires ?
Hugo Micheletti : Ce qui nous différencie vraiment, c’est notre service de proximité. Nous collaborons avec environ 200 entreprises de la région, et nous savons combien il est crucial pour elles d’obtenir des résultats rapides. C’est pourquoi nous rendons souvent les résultats d’analyse en 48 heures. Mais au-delà de la rapidité, c’est l’accompagnement personnalisé qui fait toute la différence. Nous ne nous contentons pas de livrer des résultats ; nous conseillons et assistons nos clients pour résoudre d’éventuels problèmes de conformité, ce qui renforce la relation de confiance que nous avons avec eux.
Q : Quels sont les standards de qualité auxquels vous vous conformez au LABOM ?
Charlotte Balzinger : Nous sommes accrédités selon les normes ISO 9001:2015 pour la gestion de la qualité, et nous sommes autorisés par la DRAAF pour dispenser des formations spécifiques en hygiène alimentaire. Nous sommes également régulièrement contrôlés par d’autres laboratoires pour nous assurer que nos pratiques restent irréprochables. Ces accréditations et contrôles sont essentiels pour garantir la qualité et la fiabilité de nos analyses.
Q : Comment décririez-vous l’équipe du LABOM ?
Hugo Micheletti : Notre équipe est jeune, dynamique et extrêmement polyvalente. Nous sommes capables de nous adapter rapidement aux évolutions techniques et de gérer une grande diversité d’analyses. Nous participons régulièrement à des formations pour renforcer nos compétences, ce qui nous permet de rester à la pointe dans notre domaine. Cette polyvalence et cette capacité à évoluer sont des atouts indispensables pour répondre aux exigences de nos clients.
Q : Quels types de clients font appel à vos services et comment les accompagnez-vous ?
Charlotte Balzinger : Nos clients sont principalement des conchyliculteurs et des restaurateurs de la région de Saint-Malo, mais nous travaillons aussi avec des industries agroalimentaires, des entreprises de restauration collective, et des acteurs de la santé environnementale. Par exemple, nous aidons les conchyliculteurs à vérifier que leurs produits répondent aux normes avant leur mise en vente. Pour les restaurateurs, nous proposons des formations HACCP et des audits réguliers de leurs pratiques d’hygiène, ce qui leur permet de maintenir des établissements conformes aux réglementations.
Q : Le LABOM joue un rôle important dans l’ouverture de la saison de pêche à la moule, pouvez-vous nous en dire plus ?
Hugo Micheletti : Chaque année, nous réalisons les analyses nécessaires pour garantir la sécurité sanitaire des moules avant l’ouverture de la saison de pêche des coquillages. C’est une grande responsabilité, car nos résultats déterminent si les coquillages peuvent être commercialisés. Nous sommes laboratoire de référence pour l’appellation AOP des moules de la baie du Mont-Saint-Michel et Label Rouge. Notre travail est essentiel pour la filière conchylicole locale, et c’est un rôle que nous prenons très au sérieux.
Q : Quels sont les projets d’avenir pour le LABOM ?
Charlotte Balzinger : Nous avons de grands projets en cours, notamment un déménagement dans un nouveau bâtiment qui représentera un investissement majeur pour Amarok Biotechnologies. Ce nouveau laboratoire offrira des conditions de travail optimales et nous permettra d’acquérir des équipements de pointe. Cela nous aidera à automatiser certaines tâches et à améliorer encore la précision de nos analyses. De plus, ces nouvelles installations nous permettront d’obtenir des accréditations supplémentaires, ce qui nous permettra d’élargir notre cible de clientèle.
Q : Le LABOM recrute-t-il actuellement ?
Hugo Micheletti : Oui, nous recrutons régulièrement, surtout des techniciens en biotechnologies ayant un diplôme de type BTS ou BUT. Nous offrons un environnement de travail stimulant, où la polyvalence technique et la qualité sont au cœur de notre activité. Les nouveaux venus auront des opportunités de formation continue et d’évolution professionnelle, ce qui les aidera à atteindre leurs objectifs de carrière.
Q : En conclusion, quel message aimeriez-vous faire passer aux professionnels qui envisagent de collaborer avec le LABOM ?
Charlotte Balzinger : Le LABOM d’Amarok Biotechnologies est un partenaire de confiance pour tous les professionnels de l’agroalimentaire et de la conchyliculture. Grâce à notre équipe jeune et polyvalente, notre service de proximité réactif, et nos investissements tournés vers l’avenir, nous continuons de nous améliorer pour répondre aux besoins de nos clients avec rigueur et réactivité. Nous sommes fiers de notre rôle central dans la prévention pour la sécurité alimentaire régionale et nous sommes prêts à relever les défis de demain.
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